L'hydroélectricité tient une place prépondérante dans le bouquet énergétique de Guyane. La centrale hydraulique de Petit Saut, installée sur le fleuve Sinnamary, constitue la plus grosse retenue artificielle d'Europe avec une capacité totale de 3,5 milliards de m3, dont une capacité utile de 2,2 milliards de m3. Avec une puissance installée de 116 MW, cet aménagement moyenne 60 % de la production électrique du réseau du littoral.
La ressource en eau du territoire est immense, mais les conditions favorables au développement d’une production hydroélectrique apparaissent assez contraintes. C’est sans doute l’explication de la faiblesse du parc de production actuel.
Cependant l’évolution à la hausse de la consommation électrique et les besoins spécifiques d’électrification en milieu rural rendent parfaitement pertinente la recherche de sites favorables à de nouvelles productions hydroélectriques.
Le potentiel hydro-électrique de la Guyane a été étudié dans le cadre de la révision de SDAGE, en 2008. Cette étude a permis d’évaluer le potentiel hydro-électrique de la Guyane à 206 MW.
Rapport potentiel hydroelectricite 2008 (PDF)
Les documents stratégiques régionaux en matière d'énergie prévoient des scénarios de développement des énergies renouvelables et indiquent des projets d'ouvrages, notamment en hydroélectricité. Voir les documents suivants :
- La programmation pluriannuelle de l’énergie de Guyane 2016-2018 et 2019-2023, qui précise les objectifs de politique énergétique, hiérarchise les enjeux, identifie les risques et difficultés associées et vise à orienter les travaux des acteurs publics et à engager les actions prioritaires pour les années à venir.
Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) 2016-2018 et 2019-2023 de la Guyane
Lien vers le décret relatif à la PPE de Guyane
- Le SCRAE, Schéma Régional du Climat, de l'Air et de l'Energie, élaboré conjointement par l'Etat et la Région, assure la cohérence territoriale des actions menées par les collectivités dans les domaines du climat, de l'air et de l'énergie, afin de contribuer aux objectifs nationaux (20 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre et 50 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2020) et aux enjeux locaux (rendre la Guyane autonome sur le plan énergétique) (lien vers le site de la DEAL)