Le Comité de l’Eau et de la Biodiversité (CEB) de Guyane se félicite de la mise en valeur du projet BIO-PLATEAUX lors de la rencontre le mardi 26 mars 2024, à Belém, dans l'État du Pará au Brésil, entre le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et le président français Emmanuel Macron.
Lors de cette rencontre, deux documents pour la lutte contre le changement climatique ont été signés: l'"Appel Brésil-France à l'Ambition Climatique de Paris à Belém, et au-delà", et la "Feuille de Route sur la Bioéconomie et la Protection des Forêts Tropicales".
La Phase 2 du projet BIO-PLATEAUX est mentionnée dans cette Feuille de Route, en tant que “programme important pour faire avancer la gestion des ressources hydriques dans le bassin de l’Oyapock”. Les présidents annoncent se “féliciter de la signature de la Phase 2 du projet”, à la suite de l’officialisation de la Convention entre le Secrétariat d’Etat aux Relations Internationales et au Commerce Extérieur de l’Etat d’Amapa (SECRICOMEX) et l’Office International de l’Eau (OiEau), le 6 mars 2024 lors du Conseil du Fleuve Oyapock.
Appelée de ses vœux par le CEB depuis le milieu des années 2010, la coopération avec le Brésil et le Suriname pour la gestion des ressources en eau prend une ampleur significative, avec le concours de l’Office International de l’Eau (OiEau). Elle est absolument fondamentale pour répondre aux enjeux des fleuves transfrontaliers du Plateau des Guyanes. Le Maroni et l’Oyapock requièrent un dialogue soutenu pour mieux faire face aux défis des populations au quotidien. Ils sont nombreux : inondations, navigation, gestion des sédiments, pollutions et orpaillage illégal, santé, services essentiels comme l’eau potable, l’assainissement et les déchets.
Chaque sujet nécessite des échanges pour identifier et produire des réponses à long terme.
Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux 2022-2027 de Guyane prévoit d’approfondir cette collaboration, et cite le projet européen BIO-PLATEAUX qui doit contribuer à renforcer les conditions de ce dialogue.
Nous remercions nos amis et partenaires brésiliens qui ont porté également ce projet au Brésil, reconnu au plus haut sommet des Etats.
L’eau nous rassemble, elle est un facteur de paix et de développement. Poursuivons cet effort avec toutes les parties prenantes !
Patrick LECANTE, Maire de Montsinéry-Tonnégrande
Président du Comité de l’Eau et de la Biodiversité de Guyane
Déclarations Brésil-France sur l'environnement :
https://www.gov.br/mma/pt-br/assuntos/noticias/declaracoes-brasil-franca-na-area-ambiental